L’été dernier, Charlotte Lecoq, députée LRM a rendu au Premier Ministre Édouard Philippe un rapport sur la santé au travail. Ce document part du constat que « les femmes et les hommes constituent la première ressource stratégique de l’entreprise ». La santé au travail de cette ressource humaine est donc primordiale. Une prise de conscience est donc nécessaire pour l’entreprise qui veut booster sa performance.
Le futur de la santé au travail : la performance globale
« Il n’y a pas de performance économique sans performance sociale de l’entreprise ». Ainsi débute le rapport Lecoq. Le ton est donné… Il promeut très clairement l’intégration de la « culture de prévention » de la santé au travail dans l’entreprise et notamment dans les pratiques managériales au quotidien.
Le concept de performance globale
La performance globale est le futur de la santé au travail. Elle vise à intégrer la logique de développement durable dans la stratégie de l’entreprise. Cette « démarche globale porteuse de sens », précise le rapport, est « plébiscitée par les nouvelles générations ». Elle contribue à la fidélisation des professionnels, leur attachement et leur engagement à l’entreprise, tout en favorisant le bien-être au travail. Car, au-delà du traditionnel acteur économique, l’entreprise est aujourd’hui un acteur clé du bien-être sociétal et environnemental.
La santé au travail par l’exemple
En favorisant la consommation de produits moins polluants et plus sains, l’entreprise contribue à la préservation de l’environnement. Mais, aussi à la protection de la santé au travail. L’éthique de l’entreprise occupe désormais une place prépondérante dans l’esprit des jeunes travailleurs. En témoigne « la consommation croissante des produits issus de petits producteurs ou du commerce équitable, respectueux de l’environnement », relève le rapport. Vous-voulez prévenir la santé au travail ? Commencez par consommer sain et naturel au bureau…
Santé au travail : prévenir les risques en entreprise
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La formation des managers à la santé au travail
Le rapport Dab sur la formation des managers à la santé au travail a fait de la conciliation des impératifs de gestion et de la qualité de vie au travail un enjeu national. Le rapport Lecoq va également en ce sens. Il recommande l’intégration de la qualité de vie au travail dans la formation initiale des managers et ingénieurs. La création d’une école de santé au travail, ou d’un département spécialisé dédié à la prévention des risques et à la promotion de la santé au travail est donc envisagée dans un futur proche.
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Une structure régionale pour prévenir la santé au travail
Le rapport préconise également la création d’une structure régionale ayant pour mission d’intérêt général la préservation de la santé au travail. L’objectif est de regrouper et optimiser les services de santé au travail interentreprises (ergonomes, psychologues, spécialistes en organisation) et les agents régionaux. Elle fonctionnera « en mode projet pour accompagner les entreprises selon leurs besoins ». Positionnée comme un interlocuteur de confiance pour les entreprises, elle n’exercera pas de mission de contrôle.
La santé au travail simplifiée : le guichet unique
Dans la continuité de la création d’une instance régionale, le rapport Lecoq envisage d’instaurer un guichet unique et local pour l’entreprise. L’objectif est de parvenir à mettre en place une offre de services de prévention de la santé au travail homogène sur l’ensemble du territoire.
En échange d’une contribution de la part de l’ensemble des entreprises, cette offre devrait inclure :
– Un suivi individuel obligatoire de l’état de santé de chaque travailleur ;
– Un accompagnement pluridisciplinaire de la santé au travail pour les entreprises qui ne disposent pas de capacité suffisante pour le réaliser elles-mêmes ;
– Une aide au maintien à l’emploi ;
– La formation des acteurs de l’entreprise à la santé au travail ;
– Le conseil des entreprises dans le choix des intervenants externes ;
Certes, il s’agit d’un simple rapport… Mais, chez BRÂAM, on a bon espoir que la santé au travail devienne une préoccupation majeure de l’entreprise.